La tournée d’anniversaire du premier album (éponyme) de Louise Attaque, initiée en avril 2022 avec 6 concerts dans la même journée à l’Élysée Montmartre, continue en ce début septembre à l’Accor Arena.
L’occasion de faire une sortie en famille avec les deux grandes auxquelles nous avons fait découvrir ce groupe, et l’occasion pour nous de replonger 25 ans en arrière.
Je m’attendais à passer un bon moment, car les morceaux de Louise Attaque sont toujours efficaces, mais je m’attendais à quelque chose de classique. J’étais loin du compte.
Spoiler alert : si vous avez prévu d’aller voir le show, et si vous voulez garder des éléments de surprise lié au show, arrêtez vous là 🙂
Première partie : compagnie Manon Bouquet
Lorsque nous arrivons dans la salle, c’est la fin de la première partie, assurée par la compagnie Manon Bouquet. Comme l’indique Manon en sortant de scène, ce n’est pas courant d’avoir de la danse en première partie d’un concert. Malheureusement, nous n’aurons pas pu voir le show, je n’ai donc pas grand chose à en dire. Mais au vue des applaudissements nourris qui ont accompagné la sortie, la prestation a été validée par le public !
30 minutes d’entracte, l’occasion de regarder plus en détail la scène (centrale) et l’installation autour. La scène est ronde, au milieu de la fosse. En son centre se dresse ce qui ressemble à un tronc d’arbre, complété en haut par des « branches » partant dans différentes directions et supportant les lumières.
Louise Attaque
Sans transition, noir salle, « Bonsoir Paris !« . Lorsque les premières lumières se rallument, on voit le tronc se soulever et le groupe apparaît petit à petit au centre de la scène. Pour fêter l’anniversaire de ce premier album, le concert débute par l’intégralité de ce dernier (le premier si vous avez suivi), avec les chansons dans le même ordre que sur disque. On se rend compte assez rapidement que le son est bon. C’est une des différences particulièrement notable depuis que le POPB est passé de salle omnisports à une arena. Un vrai travail a été fait sur le son. Et je trouve que c’est particulièrement vrai ce soir.
Je n’avais jamais vu Louise Attaque jusqu’à maintenant, ni Gaétan Roussel en solo. Un des faits qui m’a le plus marqué, c’est sa capacité à emporter le public. L’ambiance était bouillante, avec toute l’arena debout, qui dansait en reprenant en chœur les titres. C’était bien sûr particulièrement le cas sur le premier album, mais également par la suite sur d’autres classiques.
La dernière piste de l’album voit le tronc réapparaître. C’est pour mieux se relever ensuite et faire apparaître la batterie qui descend du toit de l’arena, accompagné sur le plateau d’un guitariste revêtu d’un masque sur le modèle de la pochette. En parallèle, un clavier fait également son apparition.
C’est donc à cinq que le concert se poursuit, voire même à six avec l’arrivée surprise de Matthieu Chedid (M) sur la reprise du titre « Encore et encore » de Francis Cabrel. Gaétan nous rappelle l’historique de la relation qui les lie, Matthieu faisant les premières parties de Louise Attaque il y a 25 ans.
Le concert se termine avec pour une deuxième fois « J’t’emmène au vent » avec le groupe et M faisant le tour de la fosse au milieu du public.
Et un mot sur les lumières, qui magnifient complètement cette scène centrale. Quel boulot à ce niveau là, et quelle claque visuelle !
Wahou. Finalement, rien de classique !
Arnaud Guignant
Photos : Flo Sortelle (Instagram)